TV Locale des Acteurs-Locaux Gironde - "La Ferme De Bérénice" doit-elle servir d'exemple déclencheur pour la Vaccination des Elevages Français ?
| Reportage | [Agriculture] ALERTE | Agriculteurs en DANGER | Vu 118665 fois
[Michel Lecomte] Vidéo N°24609
Les autorités sanitaires ont ordonné en mai 2024 l'abattage total du troupeau de 200 vaches de « La Ferme de Bérénice » pour donner suite à la détection d'un cas de tuberculose en novembre 2023, afin d'éviter les risques de propagation de cette maladie contagieuse dans la faune sauvage environnante.
Cette mesure drastique vise à prévenir une éventuelle épidémie en éliminant la source d'infection que représente le troupeau infecté. En effet, la tuberculose est une maladie qui se transmet par voie aérienne et nécessite des contacts prolongés et rapprochés pour se propager, notamment en milieu confiné.
Dans les textes, l'abattage complet du troupeau, permettrait d'éliminer la source de contamination de façon radicale pour protéger l'environnement… Mais les textes ne tiennent pas compte que la contamination est causée par la faune dont la population est grandissante.
La présence de la tuberculose chez des espèces comme les blaireaux, chevreuils, cerfs, sangliers et renards dans certaines régions constitue un risque de contamination pour les élevages. Les mesures de biosécurité et de gestion de la faune infectée sont quasi impossibles et pourtant c’est le choix en France.
La véritable source de contamination étant les sauvagines, et devant l’impossibilité de l’éradiquer, ne serait-il pas temps de vacciner les animaux d’élevages Bovins, Porcins et Ovins ?
La réglementation européenne exige un taux d'incidence annuel des troupeaux infectés inférieur à 0,1% pour conserver le statut indemne. Or la France est proche de ce seuil avec 0,07% en 2022, soit environ 104 foyers. Avec la diminution du nombre d'élevages bovins, le franchissement de 150 foyers pourrait faire perdre ce statut à la France. Il est donc crucial de réduire davantage l'incidence.
Bérénice Walton est dévastée par la décision des autorités sanitaires d'abattre l'intégralité de son troupeau de 200 vaches de race Bazadaise à la suite de la détection d'un cas de tuberculose. Elle a contesté cette décision depuis décembre et demandait un abattage partiel, en vain.
La Ferme de Bérénice, une exploitation agricole située à Arveyres près de Libourne, fait face à une situation dramatique. Un cas de tuberculose a été détecté dans son troupeau de 200 vaches de race Bazadaise, ce qui a conduit les autorités sanitaires à ordonner l'abattage de l'ensemble du cheptel.
Bérénice Walton, l'éleveuse âgée de 33 ans, est dévastée par cette décision qui la contraint à sacrifier toutes ses vaches, y compris les 40 mères reproductrices, pour un seul cas de tuberculose détecté. Cette ferme de 200 hectares de prairies était spécialisée dans l'élevage de la race Bazadaise dans la plus pure tradition. Malheureusement, en raison des risques sanitaires liés à la propagation de la tuberculose dans la faune sauvage environnante, les autorités n'ont eu d'autre choix que d'ordonner l'abattage total du troupeau pour éviter une éventuelle épidémie. Cette situation représente un véritable séisme pour Bérénice Walton et met en péril l'avenir de son exploitation agricole car ce sont 4 années blanches qu’elle devra affronter.
Bérénice Walton garde l'impression d'un retour à la case départ après 13 années d'efforts pour construire son élevage de bœuf bazadais en circuit court. Elle craint de ne pouvoir retrouver autant de bêtes de cette race à faible effectif et remet en cause l'économie de son entreprise avec les charges à assumer malgré l'abattage. Bien qu'indemnisée par l'État, elle estime que les grilles d'indemnisation désuètes depuis 2001 ne couvriront pas l'ensemble des pertes économiques subies.
Une cagnotte en ligne a été lancée par des amis pour la soutenir financièrement.
https://www.leetchi.com/fr/c/sauvons-la-ferme-de-berenice-1717982
Crédit Images de la Ferme et remerciement à @MarkipoPhoto site web: https://markipo.com/
Pour regarder les vidéos de Markipo
Cette mesure drastique vise à prévenir une éventuelle épidémie en éliminant la source d'infection que représente le troupeau infecté. En effet, la tuberculose est une maladie qui se transmet par voie aérienne et nécessite des contacts prolongés et rapprochés pour se propager, notamment en milieu confiné.
Dans les textes, l'abattage complet du troupeau, permettrait d'éliminer la source de contamination de façon radicale pour protéger l'environnement… Mais les textes ne tiennent pas compte que la contamination est causée par la faune dont la population est grandissante.
La présence de la tuberculose chez des espèces comme les blaireaux, chevreuils, cerfs, sangliers et renards dans certaines régions constitue un risque de contamination pour les élevages. Les mesures de biosécurité et de gestion de la faune infectée sont quasi impossibles et pourtant c’est le choix en France.
La véritable source de contamination étant les sauvagines, et devant l’impossibilité de l’éradiquer, ne serait-il pas temps de vacciner les animaux d’élevages Bovins, Porcins et Ovins ?
La réglementation européenne exige un taux d'incidence annuel des troupeaux infectés inférieur à 0,1% pour conserver le statut indemne. Or la France est proche de ce seuil avec 0,07% en 2022, soit environ 104 foyers. Avec la diminution du nombre d'élevages bovins, le franchissement de 150 foyers pourrait faire perdre ce statut à la France. Il est donc crucial de réduire davantage l'incidence.
Bérénice Walton est dévastée par la décision des autorités sanitaires d'abattre l'intégralité de son troupeau de 200 vaches de race Bazadaise à la suite de la détection d'un cas de tuberculose. Elle a contesté cette décision depuis décembre et demandait un abattage partiel, en vain.
La Ferme de Bérénice, une exploitation agricole située à Arveyres près de Libourne, fait face à une situation dramatique. Un cas de tuberculose a été détecté dans son troupeau de 200 vaches de race Bazadaise, ce qui a conduit les autorités sanitaires à ordonner l'abattage de l'ensemble du cheptel.
Bérénice Walton, l'éleveuse âgée de 33 ans, est dévastée par cette décision qui la contraint à sacrifier toutes ses vaches, y compris les 40 mères reproductrices, pour un seul cas de tuberculose détecté. Cette ferme de 200 hectares de prairies était spécialisée dans l'élevage de la race Bazadaise dans la plus pure tradition. Malheureusement, en raison des risques sanitaires liés à la propagation de la tuberculose dans la faune sauvage environnante, les autorités n'ont eu d'autre choix que d'ordonner l'abattage total du troupeau pour éviter une éventuelle épidémie. Cette situation représente un véritable séisme pour Bérénice Walton et met en péril l'avenir de son exploitation agricole car ce sont 4 années blanches qu’elle devra affronter.
Bérénice Walton garde l'impression d'un retour à la case départ après 13 années d'efforts pour construire son élevage de bœuf bazadais en circuit court. Elle craint de ne pouvoir retrouver autant de bêtes de cette race à faible effectif et remet en cause l'économie de son entreprise avec les charges à assumer malgré l'abattage. Bien qu'indemnisée par l'État, elle estime que les grilles d'indemnisation désuètes depuis 2001 ne couvriront pas l'ensemble des pertes économiques subies.
Une cagnotte en ligne a été lancée par des amis pour la soutenir financièrement.
https://www.leetchi.com/fr/c/sauvons-la-ferme-de-berenice-1717982
Crédit Images de la Ferme et remerciement à @MarkipoPhoto site web: https://markipo.com/
Pour regarder les vidéos de Markipo
[Michel Lecomte]
Toutes les vidéos
Réagissez, commentez !
- Aucun commentaire pour l'instant