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TV Locale Vendée - 5ème journée du Vendée Globe 2024 marquée par l'abandon de Maxime SOREL sur V and B - Montana - Mayenne

| Reportage | [Sport] Voile | Vendée Globe 2024 | Vu 28934 fois
[Michel Lecomte] Vidéo N°25105

MAXIME SOREL, VENDREDI NOIR

« Je ne peux pas continuer, j’abandonne mon deuxième Vendée Globe » a déclaré Maxime Sorel en début d’après-midi depuis Madère. Le skipper de V and B - Monbana - Mayenne a renoncé, accablé par une blessure à la cheville tenace et des problèmes de voile en pagaille. Premier à abandonner dans ce Vendée Globe, le Malouin devrait rapidement passer des radios pour constater l’étendue de sa blessure. Dans le même temps, la tête de course bute sur d’importantes zones sans vent. Résultat : la flotte se resserre et les quinze premiers skippers se tiennent en un peu plus de soixante milles. ​​​​​

En course, l’instabilité devient la norme

Pour le reste de la flotte, un ralentissement s’opère, la conséquence de grandes zones sans vent. Les skippers doivent trouver leur chemin en composant avec une forte instabilité, des rafales de vent, des grains qui obligent à une vigilance permanente. « On a une instabilité du vent qui est incroyable, j’ai rarement navigué avec du vent aussi instable en force et direction, expliquait ainsi Paul Meilhat qui parlait de changements de vitesse brutaux passant de 10 à 25 nœuds. L’instabilité a failli coûter cher à Benjamin Ferré (Monnoyeur - DUO for a JOB) dont le bateau est parti à l’abattée. « Je n’avais pas sécurisé ma contre-écoute, le bateau s’est couché du mauvais côté et je me suis dit que c’était fini, a-t-il confié. Il m’a fallu beaucoup de temps pour que tout revienne dans l’ordre. C’est mon premier gros avertissement. »  

Dans de telles conditions, certains en ont profité pour se rapprocher des hommes de tête. C’est le cas de Justine Mettraux (TeamWork-Team Snef ) qui a passé la nuit « à 30 nœuds sur une mer d’huile », côte-à-côte avec Boris Herrmann (Malizia-Seaexplorer). « On a gardé un peu de vent, ce n’était pas vraiment prévu comme ça mais ça fait du bien au moral », confie la Suissesse. Mais elle tient à préciser dans la foulée : « on a recollé mais la route est encore longue ».


 
[Michel Lecomte]

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